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Des bas fond du classement à la course à l'Europe...Et oui, Lens aura durant cette saison 2004/05 connu toute les parties du classement : de la première place jusqu'au flirte avec les places de reléguables. Et au final une septième position qualificative pour la coupe Intertoto. Le championnat :Un recrutement qui semble audacieux (Gillet, Cubilier, Leroy, Hilton, Diarra, Cousin et aussi Carrière, quatre fois Champion de France...) et après trois rencontres la première place du championnat. Bref le début de saison des Sang et Or ressemble à un rêve ! Mais voilà, le nul obtenu à Toulouse et les deux victoires face à deux clubs qui viennent de remonter en Ligue 1 ne sont peut être pas représentatifs et pour preuve, il faudra attendre ensuite douze rencontres avant de revoir une victoire des lensois, le 28 novembre à Sochaux. Lens est avant ce match au plus bas. Joël Muller semble ne pas pouvoir bouger son équipe. Mais Gervais Martel continue à lui faire confiance d'autant plus qu'une bonne période reprend (trois victoires sur quatre rencontres). La fin d'année 2004 permet donc d'espérer de nouveau... Le début de 2005 sera alors d'autant plus difficile, un nul, deux défaites et une élimination en Coupe de la Ligue (voir ci-dessous). Cette fois, s'en est trop, Muller doit laisser sa place à une solution au "fort goût maison" : Francis Gillot aidé de Sikora et Sénac. Le choc psychologique ne fonctionne pas puisque Lens perd de nouveau un match, sur son terrain et face à un promu (Caen, 0-1). Mais la suite sera nettement meilleure puisque les Sang et Or gagnent plus de la moitié de leurs quinze dernières rencontres (8 victoires, 3 nuls et 4 défaites). Tellement meilleur que la fin de saison permet même de donner des regrets puisque le Racing échoue finalement à trois points de la quatrième place.
Meilleure position : 1ère place après
la troisième journée Lens termine finalement à la septième place, place qualificative à la Coupe Intertoto. Les coupes nationales :Si dans le même temps du côté du championnat cela ne va pas fort, Lens parvient quand même à passer deux tours en Coupe de la Ligue et un en coupe de France. Bon pas de gros matches : la modeste équipe de Saint-Dizier pour la Coupe de France et Nice et Bastia pour la Ligue mais quand même, d'autant plus que pour ces deux dernières équipes, les rencontres ont eu lieu à l'extérieur. Un espoir s'installe donc et c'est peut être pour cette raison que l'exaspération des supporters lensois est à son comble lors de l'élimination face à Saint-Étienne à Bollaert en quart de finale de la Coupe de la Ligue sur le score sans appel de 0-3. Une exaspération telle, qu'un petit nombre de supporters pourtant si souvent applaudis pour leur comportement envahissent la pelouse. Pas vraiment donc de satisfaction au final dans ces coupes... Les joueurs, satisfactions et déceptions :Du côté des déceptions, on peut noter une petit regret du côté d'Itandje, rien de catastrophique mais certains matches ont été ratés, on retiendra par exemple celui à Auxerre (3-0). Autre déception, celle de Nicolas Gillet dont on attendait certainement un peu plus en défense. Mais la plus grosse déception provient certainement d'Éric Carrière. Celui-ci devait "porter" l'équipe lensoise dans "la spirale de la gagne" et avait hérité en plus du brassard de capitaine en début de saison pour cela. En dépit de son désir de bien faire, il a raté sa mission ! Heureusement sa fin de saison, aidé peut être du poids en moins du capitanat, a été plus en rapport avec ses capacités. Certains indiqueront également Daniel Cousin dans les déceptions mais finalement avec neuf buts, il ne s'en tire pas aussi mal que cela... Du côté des satisfactions, il y en a aussi et de belles, on peut citer par exemple Alou Diarra. Ce n'est pas un hasard qu'il ait tapé dans l'oeil de Domenech chez les «Bleus» cette saison. Vitorino Hilton, qui sans sa blessure de milieu de saison aurait certainement été un des meilleurs joueurs lensois, tout du moins dans la régularité. Jussiê qui n'a peut être pas encore offert tout son potentiel (en but par exemple) mais qui s'est très vite intégré depuis son arrivée au Mercato. Bien entendu, on pense aussi à Jérôme Leroy, un monsieur trois poumons comme on dit dans les travées de Bollaert, seules quelques occasions de but "gâchées" sont quelque fois à lui reprocher. Enfin, on ne peut pas finir ces satisfactions sans citer un joueur qui va peut être devenir un symbole pour le club puisqu'il sort de la formation artésienne, Benoît Assou-Ekotto. Reste maintenant au défenseur Sang et or à faire le plus dur, confirmer ! |